ANAT ANDERMAN, CÉCILE DACHARY, OLIVIER GRUBER, ARIANNA MARCOLIN, CAROLINA SEPÚLVEDA, ROSE SLAVY
Vernissage Mardi 9 septembre 18h
Exposition jusqu’au 31 octobre 2025
La galerie ANNE+ invite ses visiteurs à plonger dans un rêve éveillé conté, brodé et dessiné par six artistes : Anat ANDERMAN, Cécile DACHARY, Olivier GRUBER, Arianna MARCOLIN, Carolina SEPÚLVEDA, Rose SLAVY. Leur travail convoque une mémoire profonde, nourrie par les gestes de la main pour produire des métamorphoses célébrant la vie, dans sa force et sa fragilité. Ces artistes puisent l’intensité de leurs images dans l’entrelacement des rêves, des contes, des mythes, des légendes, des poèmes, des chansons, des murmures amoureux et des voix oubliées…
Cinq artistes femmes, cinq figures d’Arachné contemporaine, par leurs pratiques résolument singulières, réinventent l’art du fil. Carolina SEPÚLVEDA mobilise les savoirs traditionnels et les symboles archétypiques de sa culture chilienne. Son travail est un acte de transmission, mêlant artisanat et mythologies originelles. Cécile DACHARY s’incarne en Écho, celle qui tend l’oreille et répète à l’infini les bribes des paroles des amoureux pour les immortaliser en haïkus brodés. Arianna MARCOLIN, une poétesse du quotidien, présente une sélection de petites natures « mortes-vivantes » autour du thème de tissus, où les objets silencieux portent la mémoire des gestes et des corps. Dans les mains d’Anat ANDERMAN, les perles aux couleurs joyeuses et chatoyantes forment des chaînes d’espoir : méditations offertes à un monde clivé. Quant à Rose SLAVY, elle recoud ses dessins sur ses peintures où surgit l’inconscient peuplé d’histoires féériques. Ensemble, ces artistes tissent un art du fil où se mêlent poésie, mémoire, résistance et enchantement.
En contrepoint, le travail d’Olivier GRUBER déploie une pratique du dessin foisonnante et instinctive. Ses traits libres, joyeux, expressifs donnent vie à un bestiaire onirique, peuplé d’êtres mouvants issus de mondes rêvés. Son œuvre vient répondre par le trait à l’intimité du fil, prolongeant le récit collectif par une énergie graphique brute et jubilatoire.