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Anja Michaela KRETZ
Cyclope

2019

Pavillon de tuba, trombone, laiton

65 x 65 x 60 cm

Categories: ,

Description

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Déconstruits et reconstruits, réassemblés, déformés, boursouflés, tordus, cabossés et tortillés – Anja Michaela KRETZ opère de vraies transformations sur les instruments qui gagnent une sorte de vie nouvelle, animée d’un souffle invisible et puissant. Troublé, le spectateur est poussé à imaginer une musique distante, une réminiscence du passé, mais également le potentiel de sons à découvrir.

 

Conceptuelles et poétiques, ses sculptures sont dotées d’une existence propre, d’une vraie présence. Spectaculaires, baroques, sophistiquées et exubérantes, certaines font penser à un bestiaire fantastique, d’autres à des personnages, masques ou divinités oubliées. Osons l’écrire, elles s’approchent à ce qu’on pourrait nommer une vraie beauté plastique.

 

Tandis que plusieurs sculptures évoquent un pur art abstrait de l’arabesque et visualisent ainsi des sons métamorphosés dans la mémoire, le travail de MICHAELA tisse également des liens forts avec l’art d’Eva Hesse et Rebecca Horn. On retrouve chez elle une vraie transversalité permettant des contaminations entre différents mediums où plusieurs sens du spectateur sont engagés: la vue, le toucher et l’ouïe. Ses œuvres, qui se jouent en plusieurs dimensions temporelles, sont une audacieuse tentative de rendre tangible l’invisible, toujours sans faire un seul son. Comme le disait John Cage, il y a de la musique dans toute chose, surtout dans le silence, il faut juste apprendre à écouter…

Anja MICHAELA
Cyclope

2019

horn, trombone, brass

65 x 65 x 60 cm

Categories: ,

Description

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Deconstructed and rebuilt, deformed, swollen and twisted – the sculptures of Anja MICHAELA are created from transformed music instruments. Animated by an invisible and powerful breath, they gained a mysterious new life. Troubled, the spectator is driven to imagine a distant music, a reminiscence of past, but also the potential of new undiscovered sounds.

Conceptual and poetic, her sculptures live their own life, have a real presence. Spectacular, baroque, sophisticated and exuberant, certain of them recall a fantastic bestiary; others suggest human figures or masks. They approach an idea of what one could call a beauty.

Several of exhibited works refer to a pure abstract art of the arabesque and therefore can visualize sounds transformed by a memory. One can find also at MICHAELA the influence of the more “organic” work of Eva Hesse and Rebecca Horn. The artist masters the contaminations between different mediums, which lead to engagement of all spectator’s senses: the sight, the touch and the hearing.

MICHAELA’s works exist in several temporal dimensions. Without making any sound, they attempt to visualize the invisible. As John Cage was saying, everything is music, even silence; you just need to listen carefully…

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